Friday, August 9, 2013

Rumeurs au sujet de l'interdiction des animaux exotiques



Comme la GRC poursuit l'enquête pénale sur les décès de Noah et Connor Barthe, les intervenants de l'industrie ont discuté sans arrêt afin de comprendre comment et pourquoi cette tragédie est survenue. Cette semaine, nous avons eu une téléconférence d'urgence avec des collègues de notre industrie du Canada et des États-Unis. Au-delà de la douleur et du choc ressenti, il est devenu évident durant nos discussions qu'il ne s'agit pas uniquement d'un problème canadien, car cette tragédie a touché des gens de partout sur le continent et ailleurs. Tandis que nous attendons pour obtenir plus de détails, les chefs d'entreprises, les associations et les groupes d'intérêt coopèrent dans un effort d'assurer une communication précise des informations avec les médias et le public, au sujet de la propriété des animaux exotiques et des raisons qui font de cette tragédie particulière une exception. 

Dans les derniers jours, nous avons entendu des rumeurs en provenance d'endroits comme Montréal, la Saskatchewan, l'Ontario et le Manitoba, où l'on envisagerait de revoir les politiques relatives à la propriété des animaux exotiques. Le chagrin et la colère peuvent souvent être à la source d'interdictions, et les réactions à cette affaire ne semblent pas être différentes.

La sécurité des gens et des animaux doit toujours être une priorité. Comme membres de l'industrie, nous devons nous rendre disponibles et engager les conversations avec les médias, le public et les représentants du gouvernement, afin d'offrir des renseignements précis et des informations factuelles établies par la science concernant la garde sécuritaire des animaux exotiques. Nous avons écrit à quelques reprises cette semaine au sujet de la politique des animaux exotiques de PIJAC Canada (voir à ce sujet la règle des 3 mètres et des 2 mètres), qui a été utilisée par les municipalités et les provinces du pays pour élaborer leur réglementation.   

Deux des principaux facteurs qui sous-tendent la politique étaient d'abord de trouver un moyen d'assurer la sécurité des personnes et des animaux de compagnie, puis d'offrir un outil pour les aider à élaborer une réglementation qui favoriserait des expériences de propriété d'animaux de compagnie efficaces, sécuritaires et enrichissantes. Un incident comme celui du Nouveau-Brunswick va à l'encontre de tout ce que notre industrie a mis de l'avant. Les animaux exotiques qui sont conservés comme des animaux de compagnie, ou que l'on retrouve dans des établissements d'enseignement, offrent une passerelle vers un environnement naturel rarement vu dans notre société urbaine, qui à son tour offre l'occasion d'élargir notre compréhension du monde qui nous entoure.

Cette semaine, nous avons a participé à de nombreuses entrevues avec les médias et nous sommes heureux de pouvoir communiquer notre expertise. En prenant part à la conversation, nous pouvons avoir une influence sur les résultats, et nous félicitons nos collègues qui se sont mis de l'avant et qui ont parlé avec les journalistes de la responsabilité qui découle de la propriété des animaux exotiques. Nous vous encourageons également, dans la mesure du possible, à participer au débat sur les animaux de compagnie dans votre communauté.

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