Comme la GRC poursuit l'enquête pénale sur
les décès de Noah et Connor Barthe, les intervenants de l'industrie ont discuté
sans arrêt afin de comprendre comment et pourquoi cette tragédie est survenue.
Cette semaine, nous avons eu une téléconférence d'urgence avec des collègues de
notre industrie du Canada et des États-Unis. Au-delà de la douleur et du choc
ressenti, il est devenu évident durant nos discussions qu'il ne s'agit pas
uniquement d'un problème canadien, car cette tragédie a touché des gens de
partout sur le continent et ailleurs. Tandis que nous attendons pour
obtenir plus de détails, les chefs d'entreprises, les associations et les
groupes d'intérêt coopèrent dans un effort d'assurer une communication précise
des informations avec les médias et le public, au sujet de la propriété des
animaux exotiques et des raisons qui font de cette tragédie particulière une
exception.
Dans les derniers jours, nous avons entendu
des rumeurs en provenance d'endroits comme Montréal, la Saskatchewan, l'Ontario
et le Manitoba, où l'on envisagerait de revoir les politiques relatives à la
propriété des animaux exotiques. Le chagrin et la colère peuvent souvent être à
la source d'interdictions, et les réactions à cette affaire ne semblent pas
être différentes.
La sécurité des gens
et des animaux doit toujours être une priorité. Comme membres de l'industrie,
nous devons nous rendre disponibles et engager les conversations avec les
médias, le public et les représentants du gouvernement, afin d'offrir des
renseignements précis et des informations factuelles établies par la science
concernant la garde sécuritaire des animaux exotiques. Nous avons écrit à
quelques reprises cette semaine au sujet de la politique des animaux exotiques
de PIJAC Canada (voir à ce sujet la règle des 3 mètres et des 2 mètres), qui a
été utilisée par les municipalités et les provinces du pays pour élaborer leur
réglementation.
Deux des principaux facteurs qui
sous-tendent la politique étaient d'abord de trouver un moyen d'assurer la
sécurité des personnes et des animaux de compagnie, puis d'offrir un outil pour
les aider à élaborer une réglementation qui favoriserait des expériences de
propriété d'animaux de compagnie efficaces, sécuritaires et enrichissantes. Un
incident comme celui du Nouveau-Brunswick va à l'encontre de tout ce que notre
industrie a mis de l'avant. Les animaux exotiques qui sont conservés comme des
animaux de compagnie, ou que l'on retrouve dans des établissements
d'enseignement, offrent une passerelle vers un environnement naturel rarement
vu dans notre société urbaine, qui à son tour offre l'occasion d'élargir notre
compréhension du monde qui nous entoure.
Cette semaine, nous avons a participé à de
nombreuses entrevues avec les médias et nous sommes heureux de pouvoir
communiquer notre expertise. En prenant part à la conversation, nous pouvons avoir
une influence sur les résultats, et nous félicitons nos collègues qui se sont
mis de l'avant et qui ont parlé avec les journalistes de la responsabilité qui
découle de la propriété des animaux exotiques. Nous vous encourageons
également, dans la mesure du possible, à participer au débat sur les animaux de
compagnie dans votre communauté.
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