Wednesday, June 28, 2017

Le récipiendaire du prix ICÔNE, Louis McCann















Louis McCann a passé les 40 dernières années à travailler dans le secteur des animaux domestiques. Dès l’âge de 16 ans, il a travaillé à nettoyer les chenils de la SPCA de Montréal. Après avoir obtenu son baccalauréat en sciences avec un diplôme en gestion de la faune, Louis a travaillé dans les rangs de la SPCA en tant que directeur des enquêtes sur la cruauté et directeur du département de la faune. Louis a rejoint PIJAC Canada en 1991 en tant que directeur de PIJAC Québec. Peu après, il est devenu le directeur exécutif de PIJAC Canada (Conseil consultatif mixte de l’industrie [RS1] des animaux domestiques du Canada). Au cours de ses années de travail pour la SPCA, il s’est engagé dans de l’industrie [RS2] des animaux de compagnie et a vu la véritable passion pour les animaux de compagnie qui s’en dégageait. Il a également vu une occasion de tirer parti de son expérience de protection des animaux afin de créer un organisme créditable offrant des ressources pour promouvoir de l’industrie [RS4] des animaux de compagnie responsables.

Depuis 26 ans, Louis a été le principal représentant des intérêts de l’industrie [RS5] des animaux de compagnie au Canada, y compris : les fabricants, les distributeurs, les détaillants et les fournisseurs de services de soins pour animaux de compagnie. En combinant sa propre expertise avec celle de partenaires gouvernementaux et d’autres organismes de protection des animaux domestiques, Louis a augmenté les exigences de l’industrie canadienne des animaux domestiques. Il y est arrivé grâce à un développement innovant des protocoles de santé, des programmes canadiens de formation aux soins des animaux*, des directives municipales et provinciales, des recommandations sur les meilleures pratiques pour les entreprises et la promotion de pratiques saines en matière de soins aux animaux et pratiques d’élevage dans tous les secteurs de l’industrie des animaux domestiques.

Sur la scène internationale, Louis a été le chef de file du développement des pavillons canadiens dans les événements mondiaux pour animaux de compagnie (Interzoo, Zoomark) et dans des missions à l’étranger (Chine, Japon, Russie). Sous l’égide de PIJAC Canada, les entreprises canadiennes devenaient [RS6] ainsi admissibles à un financement de voyage, faisant de leur participation une réalité. La volonté de Louis de placer PIJAC Canada comme facilitateur et ses relations cohérentes avec les organismes fédéraux ont aidé les entreprises à se qualifier. Cela a permis à de nombreuses entreprises d’accéder aux marchés étrangers, ce qui n’aurait pas été réalisable sans son initiative et son leadership. Louis a également représenté le Canada au Comité de l’IPAC (Comité international d’association des animaux de compagnie) lors de manifestations commerciales internationales depuis plus de 15 ans.

Le bien-être des animaux est au centre des préoccupations de Louis McCann, comme en témoigne son choix précoce d’emploi et de carrière. Sa campagne « Le bien-être animal, c’est l’affaire de tous » est l’un des meilleurs exemples de son engagement. La campagne incarne tout ce en quoi il croit au sujet du bien-être animal et de qui en est responsable. Indépendamment de la région du monde animal dont quelqu’un vient, travailler ensemble pour améliorer et soigner nos animaux de compagnie reste le plus important. Louis a collaboré pour former la ‘’National Companion Animal Coalition’’, réunissant les quatre associations majeures de l’industrie des animaux domestiques au Canada : La Fédération canadienne des sociétés humanitaires, l’Association canadienne de médecine vétérinaire, le Canadian Kennel Club et PIJAC Canada, en plus de l’ajout de la participation du gouvernement fédéral. Ensemble, ils ont abordé des problèmes de standardisation nationale des micropuces et des lecteurs, créant une définition convenue des [RS7] usines de chiots, une liste de vérification d’approvisionnement pour les consommateurs et un document sur la [RS8] position d’interdiction de race, pour n’en nommer que quelques-uns. Une des premières choses que Louis mentionne à chaque employé est sa philosophie de collaboration plutôt que de confrontation, car c’est la seule façon de protéger les animaux et [RS9] que les entreprises vraiment du succès.

C'est aussi cette philosophie qui l’a aidé à se forger une crédibilité auprès des organismes gouvernementaux provinciaux et fédéraux. Lorsqu’il a été confronté à des cas de tularémie, de grippe aviaire et d’ESB, le gouvernement canadien a appelé Louis directement pour lui demander assistance pour fournir des informations et diffuser massivement des détails vitaux dans l’industrie des animaux domestiques. Au cours des années, il a créé un conduit fiable qui a gagné la confiance du gouvernement canadien, sachant qu’il peut y faire appel à tout moment. Un exemple récent est le moment où le gouvernement du Québec a appelé Louis pour commenter sa nouvelle législation provinciale sur le bien-être des animaux, en s’adressant à la Commission parlementaire à l’appui du projet de loi 54 qui a modifié le Code civil du Québec afin que les animaux ne soient plus considérés comme des biens, mais plutôt comme des êtres qui ont des sentiments et des besoins biologiques.

Durant l’exercice de ses fonctions, Louis a facilité plus de 80 foires commerciales pour PIJAC Canada, créant ainsi des occasions d’affaires pour les compagnies d’animaux domestiques à travers le pays et aux États-Unis. Il a traité des centaines de défis municipaux et provinciaux avec beaucoup de succès et parfois quelques échecs, mais n’hésitant jamais à croire qu’il est juste de défendre l’industrie. On l’a souvent entendu dire : «Si vous voulez être le leader et tracer un sentier, il vaut mieux être prêt à recevoir des branches dans le visage et continuer à avancer».

Du sauvetage des phoques dans le port de Montréal à l’intervention dans les assemblées législatives provinciales du Canada et sur la scène internationale, Louis McCann est l’une des principales autorités sur la question des animaux urbains.

* Les programmes originaux ont été possibles grâce à la générosité de PIJAC (US) et ont été élargis et mis à jour régulièrement pour répondre aux besoins et aux marchés canadiens.

Tuesday, June 27, 2017

Louis McCann Président et Directeur Général de PIJAC Canada remporte le prix ICÔNE




OTTAWA, Ontario – Le 27 juin 2017 – PIJAC Canada a annoncé aujourd’hui que le PDG de l’association, Louis McCann, a remporté le prix convoité ICON. Le prix Icon est présenté par Pet Age Magazine pour honorer les leaders de l’industrie de l’animal de compagnie. Les prix ICON honorent les leaders de l’industrie animalière qui possèdent 20 ans et plus d’expérience et qui ont démontré un engagement à long terme pour contribuer à la réussite de l’industrie animalière fondé sur l’expérience, l’intégrité et le leadership.

« Je connais Louis depuis plusieurs années et personne ne mérite ce prix plus que lui”, a dit Mike Campbell, président du conseil. « Il a passé sa carrière à parcourir tous les secteurs de l’industrie, en traversant les bons comme et les mauvais moments. Depuis ses débuts à la SPCA de Montréal, la vie professionnelle de Louis a consisté à faire une différence positive dans la vie des animaux et à travailler à hausser continuellement la barre pour l’industrie de l’animal de compagnie. »

Un panel de juges composé de professionnels de l’industrie et convoqué par la revue a sélectionné les gagnants de cette année. Pet Age publiera les profils des gagnants dans la publication de septembre.


À propos de Louis McCann : d’inspecteur en chef à la SPCA de Montréal à orateur aux conférences internationales de l’industrie; lisez davantage au sujet de la carrière bien remplie de Louis McCann et les raisons pour lesquelles il a choisi l’industrie de l’animal de compagnie.

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Le Conseil consultatif mixte de l’industrie des animaux de compagnie du Canada assure le leadership et la communication entre tous les secteurs de l’industrie au moyen de ressources, de formation et de représentation afin de promouvoir le plus haut niveau de soins aux animaux de compagnie.

Pour plus d'information:
Susan Dankert
Gérant communications

PIJAC Canada
communications@pijaccanada.com




PIJAC Canada CEO, Louis McCann wins ICON Award
















OTTAWA, ON - June 27, 2017 – PIJAC Canada announced today that association President & CEO, Louis McCann has won the coveted ICON Award. The Icon Award is presented by Pet Age Magazine to honor leaders in the pet industry. The ICON awards honor pet industry leaders with 20+ years experience, who have shown a long term commitment to the success of the pet industry based on experience, integrity and leadership.

“I have known Louis for many years and there is no one more deserving of this award.”, says Mike Campbell, Board Chairman, “He has spent his career rallying all sectors of the industry, leading through both good and difficult times. Since his early beginnings at the Montreal SPCA, Louis life’s work has been about making a positive difference in the lives of pets and working to continually raise the bar for the pet industry. The Board of directors and staff are extremely excited to see Louis receive this recognition.” 

A panel of judges made up of industry professional convened by the magazine selected this years’ recipients. Pet Age will be publishing profiles on the winners in their September issue.

About Louis McCann: From Chief Inspector at the Montreal SPCA to speaking at international industry conferences, read more about the storied career of Louis McCann and why he chose the pet industry.

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The Pet Industry Joint Advisory Council of Canada provides leadership and communication between all sectors of the pet industry through resources, training, and advocacy to promote the highest level of pet care.


For more information:
Susan Dankert
Communications Manager
PIJAC Canada
communications@pijaccanada.com

ICON Award Recipient - Louis McCann



BIOGRAPHY
Louis McCann has spent the last 40 years working in the pet sector. At the age of 16 he began working for the Montreal SPCA cleaning kennels. After achieving his Bachelor of Science with a major in wildlife management Louis worked his way through the ranks of the SPCA becoming the Director of Cruelty Investigations and Director of the Wildlife Department. Louis joined PIJAC Canada in 1991 as Director of PIJAC Quebec and not long after the Executive Director of PIJAC Canada (Pet Industry Joint Advisory Council of Canada).  During his years working for the SPCA he engaged pet businesses and saw their true passion for pets. He also saw an opportunity for him to leverage his animal protection background to create a creditable guiding body offering resources to foster responsible pet businesses.

For 26 years Louis has been the lead advocate representing the interests of pet businesses in Canada, including; manufacturers, distributors, retailers and pet care service providers. Combining his own expertise with government partners and other pet welfare organizations, Louis has raised the bar for the Canadian pet industry. He has achieved this through innovative development of health protocols, Canadian based animal care training programs*, municipal and provincial guidelines, best practice recommendations for businesses and the promotion of sound animal care and husbandry practices in all sectors of the pet industry.

On the international stage, Louis been the lead on developing Canadian Pavilions at global pet trade events (Interzoo, Zoomark) and missions abroad (China, Japan, Russia). Under the umbrella of PIJAC Canada, Canadian companies could qualify for travel funding making their participation a reality. Louis’ willingness to place PIJAC Canada as a facilitator and his consistent relations with federal agencies helped companies qualify resulting in a gateway for many businesses to access foreign markets, something not achievable without his initiative and leadership Louis also represented Canada on the IPAC Committee (International Pet Association Committee) at international trade events for over 15 years.

Animal well-being is at the core of Louis McCann, as illustrated by his early choice of employment and storied career.  His “Animal Welfare is Everyone’s Business” campaign is one of the best example of his commitment.  The campaign embodies everything he believes to be true about animal well-being and who is responsible for it.  Regardless of which area of the animal world someone is from, working together for the betterment and care of our pets is the most important thing.  Louis collaborated to form the National Companion Animal Coalition, bringing together all four of the major pet associations in Canada; The Canadian Federation of Humane Societies, Canadian Veterinary Medical Association, Canadian Kennel Club and PIJAC Canada with the addition of federal government participation.  As a group they have taken on issues of national standardization of microchips and readers, creating an agreed upon definition of puppy mills, a sourcing checklist for consumers, and a breed ban position paper, just to name a few.  One of the first things Louis tells each employee is his philosophy of collaboration instead of confrontation as it’s the only way for animals to be protected and for businesses to truly succeed.

It is also this philosophy which has helped him to forge credibility with provincial and federal governmental agencies.  When facing issues such as Tularemia, Avian Influenza and BSE, the Canadian government called Louis directly for his assistance in providing information and also the mass dissemination of vital details to the pet industry.  Over the years he created a reliable conduit that the Canadian government trusts and know they can call upon at a moment’s notice.   A recent example, is when the government of Quebec called Louis directly to comment on their new provincial animal welfare legislation, asking him to address their Parliamentary Commission in support of Bill 54 which changed the Quebec Civil Code so that animals are no longer considered property, but rather beings that have feelings and biological needs.

During Louis tenure he has facilitated over 80 trade shows for PIJAC Canada, creating business opportunities for the pet companies across the country and in the US.  He has handled hundreds of municipal and provincial challenges with great success and sometimes not, but never wavering from his belief that standing up for the industry is the right thing to do.  He has often been heard saying, “If you’re going to be the leader and make a trail, you better be prepared to get branches in the face and keep moving forward.”

From rescuing seals in Montreal harbour to speaking in provincial legislatures across Canada and on the international stage, Louis McCann is one of the foremost authorities on urban animal issues.



*original programs were thanks to the generosity of PIJAC (US)  and have been expanded and updated regularly to meet Canadian market and needs.

Monday, June 26, 2017

Infants do not discriminate by species: They are interested in learning from humans, primates, and maybe dogs?

Babies are excellent learners. They are biologically prepared to be interested in communication from potential caregivers, specifically human speech and faces. Likely reflecting our close evolutionary relationship, newborns and very young infants show similar preference for human and primate vocalizations and similar capacity to recognize individual human and primate faces. Leveraging brain systems in place before birth, infants readily learn from their experience with faces and speech, tuning their attention to the types of faces they see and languages they hear. When asked to learn from preferred and non-preferred faces communicating with them, infants’ learning evidenced that they only used the communicative cues from preferred faces (1). Although primates are near relatives from which we have diverged, they may not be the only non-human species which we are biologically prepared to attend. Despite the larger genetic differences and the fact that their faces and vocalizations are dissimilar to ours, we have spent thousands of years evolving in tandem with dogs. This raises the question: are we also genetically prepared to attend to and/or learn from dogs?
The idea of infants learning from dogs or showing learning benefits from dog ownership is not unreasonable. Even if infants are not learning directly from their canine companions, having a dog in the home may change the dynamic of the home to better support early learning. For example, infants in families with dogs would be exposed to a greater amount of slow, happy speech (used with both dogs and infants; 2), the type of speech that helps infants identify words (3). Additionally, parents and other family members would also be likely to be less stressed if they interact regularly with a dog (4). Reducing parental stress improves parenting quality (5), which is also likely to help babies learn. In addition to these potential indirect benefits of having a dog in the home, there are likely deeper, more direct benefits as well.
Babies are born to take advantage of opportunities for learning. At birth, babies are interested in human language and the primate sounds, but not other non-speech sounds (6). This suggests a certain evolutionary preparedness to learn from speech – potentially any mammalian speech. Dog-human co-evolution may have resulted in either dog barks changing to utilize the speech areas in the human brain or the human brain changing to respond to dog barks. Whether language areas in newborns’ brains respond to human speech and dog barks has yet to be investigated.
After their brains and their attention tunes to the experiences most relevant to learning, infants begin to use these experiences to understand basic communication. This starts by learning to link the sounds they hear with the faces they see. Infants can match happy and talking human faces and voices (7 & 8) as shown by findings that when shown two side by side faces, one happy, and one sad,  infants will look longer at the face showing the emotional expression that matches that in the voice. They can also match vocalizing monkey faces and sounds (9). Even without having a dog at home, infants can match the emotion in dogs’ faces and barks (10). Interestingly, dogs similarly match emotions in humans’ faces and speech (11). From the earliest ages, it seems as though babies are prepared for communication from many species, including dogs.
Although humans are the only species with language, infants seem prepared to use both human and non-human sounds to support learning.  Learning from what mom, dad, and other caregivers say and do is typical. Building on this experience, infants quickly learn the sounds for common objects (12). They can also use less typical experience - infants’ are able to use monkey sounds to support learning about object categories (13). Although no study has yet examined it, it is feasible that infants could also be using the vocalizations of their furry pet-sibling to support their learning.
All of these reasons argue for more research to measure the potential benefits of the inclusion of a canine family member for young or expectant families. Beyond the known benefits to children and adults, there are ample reasons to expect babies will also benefit from their pooch pal. Infants’ ability to show an understanding of dog emotions suggests an innate capacity to learn from dogs. If dogs improve the communicative dynamic in the home, enhanced at-home experiences, and ability to use non-human vocalizations to support object categorization may additionally support early learning benefits from dogs. We look forward to interesting and creative research to further our understanding of how a bulldog brother or spaniel sister may enhance early learning opportunities for growing babies.
To find out more or to get involved, please contact Drs. Janet Werker and Nicole Sugden: nsugden@psych.ubc.ca


References:
1)    Pickron, Fava, & Scott, 2017
2)    Burnham, Kitamura, & Vollmer-Conna, 2002
3)    Thiessen, Hill, & Saffran, 2005
4)    Shiloh, Sore, & Terkel, 2010
5)    Pereira, Vickers, Atkinson, Gonalez, Wekerle, & Levitan, 2012
6)    Vouloumanos & Werker, 2007; Vouloumanos et al., 2010
7)    Walker-Andrews, 1986
8)    Patterson & Werker, 2002; 2003
9)    Lewkowicz, Leo, & Simion, 2010
10)            Flom, Whipple, & Hyde, 2009
11)            Albuquerque, Guo, Wilkinson, Savalli, Otta, & Mills, 2015
12)            Tincoff & Jusczyk, 2012
13)            Ferry, Hespos, & Waxman, 2013


Les bébés ne font pas de distinctions par espèce: Ils sont intéressés à apprendre des humains, des primates, et peut-être des chiens?

Les bébés apprennent rapidement. Ils sont biologiquement prêts à s'intéresser à la communication sociale, en particulier les discours humains et les visages. Probablement reflétant nos origines évolutionnaires rapprochées, les nouveau-nés et les jeunes bébés montrent une attention équivalente pour les vocalisations humaines et primates et ils peuvent également reconnaître les visages des humains individuels et des primates. En utilisant les systèmes cérébraux établis avant la naissance, les bébés apprennent facilement de leur expérience avec les visages et la parole en accordant leur attention aux types de visages qu'ils voient et aux langages qu'ils entendent. Lorsqu'on leur demande à apprendre des visages qui communiquaient avec eux, ils utilisaient les signaux communicatifs des visages préférés et ignorent les signaux communicatifs des visages qu'ils préférent moins (1). Bien que les primates soient nos proches, du point de vue de l'évolution, ils ne sont peut-être pas les seules espèces non-humaines dont nous sommes prêts à donner notre attention. Malgré les différences génétiques, physionomiques, et en manière de vocalisation, nous avons passé des milliers d'années à évoluer parallèlement avec les chiens. Cela soulève la question: est-ce que nous sommes également génétiquement prêts à accorder notre attention aux chiens et à apprendre de ceux-ci?

L'idée d'apprendre des chiens ou démontrer un avantage d'apprentissage venant d'un foyer avec un chien n'est pas déraisonnable. Même si les bébés n'apprennent pas directement de leurs compagnons canins, avoir un chien à la maison peut changer la dynamique de la famille pour mieux soutenir l'apprentissage précoce. Par exemple, les bébés dans les familles avec des chiens seraient exposés à une plus grande quantité de discours lent et heureux (utilisé tant avec les chiens, qu'avec les bébés; 2). Ce type de discours aide les bébés à identifier les mots (3). De plus, les membres de la famille seraient moins stressés s'ils interagissent régulièrement avec un chien (4). La réduction du stress améliore la qualité des aptitudes parentales (5), ce qui  aide les bébés à apprendre. En plus de ces avantages indirects potentiels, il existe également des avantages plus profonds et plus directs d’inclure un chien dans la famille.

Les bébés excèle à profiter des opportunités d'apprentissage. À la naissance, les bébés s'intéressent au langage humain et aux sons des primates, mais pas à d'autres sons non-verbaux (6). Cela suggère une certaine préparation évolutive pour apprendre de la parole primate ou mammifère. La coévolution chien-humain peut avoir aboutie à la possibilité que les aboiements de chien changent pour utiliser les sections de langage dans le cerveau humain ou que le cerveau humain a changé pour répondre aux aboiements de chien. Les questions de savoir si les sections de langage dans le cerveau des nouveau-nés répondent à la parole humaine ainsi que les aboiements de chien n'ont pas encore été étudiées.

Après avoir réglé leur cerveau et leur attention aux expériences pertinentes pour l'apprentissage, les bébés commencent à utiliser ces expériences pour comprendre la communication. Cela commence par apprendre à lier les sons qu'ils entendent avec les visages qu'ils voient. Les bébés peuvent identifier le lien entre les visages et les voix humaines qui sont heureuses et qui parlent (7 et 8); lorsqu'on leurs montre deux visages côte à côte, les bébés dirigent leur attention au visage qui correspond à l'émotion de la voix qu’ils entendent. Ils peuvent également faire correspondre les visages et les vocalisations (9). Même sans avoir un chien à la maison, les bébés peuvent identifier le lien entre l'émotion dans les visages et les aboiements des chiens (10). Curieusement, les chiens font également le lien entre les émotions dans les visages et le discours des êtres humains (11). Dès les premiers âges, il semble que les bébés soient préparés pour comprendre la communication de nombreuses espèces, y compris des chiens.

Bien que l'humain soient la seule espèce ayant le langage parlé, les bébés semblent disposés à utiliser des sons humains et non humains pour soutenir l'apprentissage. Apprendre de ce que la mère, le père et les autres personnes disent et font est typique. En s'appuyant sur cette expérience, les bébés apprennent rapidement les sons des objets communs (12). Ils peuvent également utiliser une expérience moins typique - les bébés sont capables d'utiliser des sons de singes pour soutenir l'apprentissage des catégories d'objets (13). Bien qu'aucune étude ne l'ait encore examiné, il est possible que les bébés puissent également utiliser les vocalisations de leurs amis canins pour soutenir leur apprentissage.

Toutes ces raisons plaident en faveur d'une plus grande recherche pour mesurer les avantages potentiels d'avoir un chien à la maison pour les jeunes familles. Au-delà des avantages connus pour les enfants et les adultes, il existe de nombreuses raisons de s'attendre à ce que les bébés bénéficient également de leur copain canin. La capacité des bébés à comprendre les émotions des chiens suggère une capacité innée à apprendre de ceux-ci. Si les chiens améliorent la communication dans la maison, les expériences améliorées et la capacité d'utiliser des vocalisations non-humaines pour favoriser la catégorisation des objets suggèrent que les chiens offrent des bénéfices d'apprentissage précoces. Nous attendons des recherches intéressantes et créatives pour approfondir notre compréhension de la façon dont une "soeur" épagneul ou un "frère" bouledogue peut améliorer les possibilités d'apprentissage précoce pour les bébés.


Pour en savoir plus ou pour collaborer, veuillez communiquer avec Nicole Sugden par courriel nsugden@mail.ubc.ca.

Tuesday, June 20, 2017

Est-ce qu'un chien dans la famille aide les bébés à apprendre? Les chercheurs de l'UBC veulent votre aide à découvrir la réponse à cette question!

Nous sommes heureux d’aider l’Université de la Colombie-Britannique dans leur recherche pour trouver un partenaire pour leur projet de recherche « Est-ce que les chiens aident les bébés à apprendre ». Nous espérons que l’article au sujet de l’étude du 
Docteur Werker et Sugden vous plaiera.


C’est au sujet des chiens et des bébés, qui pourrait résister à ce sujet!




La co-évolution des chiens avec les humains au cours des 10 000 dernières années a créé pour nous de merveilleux membres de la famille. Les avantages d'avoir un chien au foyer s'étendent sur la durée de notre vie, tels; réduire le stress chez les adultes et améliorer les capacités sociales et communicatives chez les enfants. Il y a peu de recherches sur la façon dont les chiens bénéficient aux bébés. Notre hypothèse est que les bébés, comme les enfants et les adultes, bénéficieraient d'être nés au sein d’une famille avec un chien. Nous recherchons une organisation partenaire avec laquelle nous pourrions collaborer à un projet visant à évaluer si avoir un chien au foyer améliore l’apprentissage chez les bébés.
Bien qu'il existe une multitude de façon qu’avoir un chien bénéficie aux bébés, nous prévoyons qu’un chien aurait un plus grand effet sur le développement social et communicatif du bébé. Pour mesurer cela, nous examinerons le développement du cerveau et du comportement des bébés de la naissance jusqu’à l'âge de 6 mois. Nous utiliserons la spectroscopie proche infra-rouge proche (PIR) pour mesurer la réponse neuronale des bébés aux aboiements et à la parole humaine. La réponse neuronale nous indiquera si les voies cérébrales qui soutiennent la compréhension sociale et communicative répondent à la communication vocale humaine et canine. Pour mesurer le développement social et communicatif des bébés, nous évaluerons comment les bébés utilisent deux signaux communicatifs communs aux interactions humain-humain et humain-chien: regard des yeux et montrer du doigt.
Nous préconisons que les bébés soient nés à la fois à réagir aux vocalisations humaines et les aboiements canins, mais seuls les bébés qui grandissent dans une famille avec un chien montrent une activation neuronale continue à la parole et aux aboiements. Nous prévoyons que les nourrissons de familles avec des chiens montrent une compréhension supérieure aux signaux communicatifs et indiquent que cette compréhension socio-communicative serait liée à la réponse neuronale des bébés. Tels résultats soutiendraient l'hypothèse que notre co-évolution permet une plus grande plasticité neurale axée sur l'expérience pour les signaux communicatifs potentiels présents dans l'environnement du bébé. À son tour, cette plasticité appuie une compréhension socio-communicative plus avancée. En outre, il suggère que les avantages de grandir avec un chien se manifestent dès la naissance.

Professeur Janet Werker, Ph.D, directrice du Centre d'études sur les nourrissons de l'Université de la Colombie-Britannique, Professeur Killiam Titulaire, Chaire de Recherche du Canada en Psychologie et Membre de la Société royale du Canada, et Nicole Sugden, Ph.D, mèneront le travail. Nous recherchons une organisation intéressée à nous aider à réaliser ce projet de recherche et, dès que le projet soit fini, à partager les résultats avec les familles canadiennes. Nous croyons que les organisations qui participent activement dans la communauté des animaux de compagnie fourniraient une perspective précieuse pour le projet. 

Nous espérons un partenariat aux avantages mutuels, qui favorise les objectifs de l'organisation de partenariat. Pour en discuter ou collaborer, veuillez communiquer avec Nicole Sugden par courriel nsugden@mail.ubc.ca.

Does a dog in the family help babies learn? UBC researchers want your help to answer this question!


We are happy to give the University of British Columbia a hand in finding partners for their study on whether dogs help babies learn.  We hope you enjoy reading about this study from 
Dr.'s Werker and Sugden.  
It's about dogs and babies, who can resist that!


Dogs’ co-evolution with humans over the past 10,000 years has made them excellent family members today. The benefit of having a canine family member extends across the lifespan: from reducing stress in adults to improving social-communicative ability in children. There is less research on how dogs benefit infants. We hypothesize that infants, like children and adults, will benefit from being born into a family with a dog. Our initiative is designed to ask: do dogs benefit infants? We are looking for a partner organization with whom to collaborate on a project designed to evaluate whether having a dog as part of the family improves learning outcomes for young infants.

Although there are a multitude of potential ways having a canine sibling may benefit infants, we anticipate that their and their family’s interaction with their dog would have the largest effect on infants’ social and communicative development. To measure this, we will consider both brain and behavioral development from birth to 6 months of age. We will use Near Infra-Red Spectroscopy (NIRS) to measure infants’ neural response to dog barks and human speech; this indicator will tell us whether specific brain pathways that support social and communicative understanding are responding to both human and canine vocal communication. To measure infants’ social and communicative development, we will test how they use communicative signals common to both human-human and human-dog interactions: eye gaze and pointing.
We predict infants to be born tuned to both human speech and dog barks, but only babies from families with dogs to show continued activation of social-communicative brain response to both speech and barks. Moreover, we predict infants from families with dogs to show earlier understanding of eye-gaze and pointing and that this earlier understanding of social-communicative intent to be related to their neural response to canine communicative signals (i.e., dog barks). Such findings would support the hypothesis that our co-evolution permits greater experience-driven neural plasticity for potential communicative signals present in the early environment, which in turn supports more advanced social-communicative understanding. Additionally, it suggests that the benefits of growing up with a canine “sibling”manifest from birth.

Dr. Janet Werker, Director of the University of British Columbia Infant Studies Centre, University Killiam Professor, Canada Research Chair in Psychology, and Fellow of the Royal Society of Canada, and Dr. Nicole Sugden will be conducting the work. We are actively looking for an organization interested in partnering with us for this research project and to help us share the outcome with Canadian families. We believe that organizations actively involved in the pet community would provide an invaluable perspective for the project. We would like a partnership that is mutually beneficial, including the aims of the partnership organization in the project. 

To further discuss the project or if your organization may be interested in partnering with Dr. Werker’s UBC Infant Studies Centre for this project, please contact Nicole Sugden at nsugden@mail.ubc.ca .

Monday, June 5, 2017

Des milliers de dollars amassés pour le Calgary Food Bank au Western Canadian Pet Industry Gala



Suite à une première journée très occupée au Western Canadian Pet Industry Trade Show, l’énergie positive et l’excitation de la journée continua dans la soirée du Full House Gala et la collecte de fonds. Nous sommes heureux de révéler que la somme de 5 000 $ a été amassées pour aider le Calgary Food Bank à acheter des fournitures pour aider les familles d'animaux dans le besoin.

Ce grand montant a été rendu possible de deux façons. Une partie des ventes de billets est allé directement à la banque alimentaire, ce qui signifie que nos participants, simplement en choisissant d’assister à l’événement, ont fait un grand impact. Deuxièmement, grâce à des membres de l’industrie et des entreprises locales, nous avons reçu certains articles merveilleux pour notre vente aux enchères silencieuse. Dans la bonne humeur, les invités avaient leur carte de crédit en main et ont placer leurs offres pour tous les items sur la table. Nous sommes fiers de nos collègues de l’industrie et lors d'une soirée où nous célébrons leur dévouement auprès des familles d'animaux et leur communauté nous ne pourrions pas en demander plus. »

Cyndi Drummond, Coordonnatrice du développement pour le Calgary Food Bank était présente pour parler de la réalité des gens qui ont accès à leurs services et que par moment ceux-ci doivent parfois faire le choix entre choisir de la nourriture pour eux-mêmes ou leur animal. Heureusement, ce n’est pas le cas à Calgary et les environs. La banque alimentaire peut recevoir des dons destinés à des fournitures pour animaux de compagnie et les mettre à bon usage afin d’aider leurs clients. Un petit coin dédié de leur installation permet aux familles pour animaux de compagnie de ramasser de la nourriture pour le animal. 


Chaque année nous établissons des liens avec une organisation dans chacun des emplacements hôtes de nos salons. Nous avons hâte de poursuivre cette activité encore cette année à Drummondville (Québec) et dans la région de Toronto. Des familles d'animaux heureuses, signifie des animaux en bonne santé. Gardez un oeil sur notre page facebook pour voir avec nous travaillons prochainement.

Thousands Raised for Calgary Food Bank at the Western Canadian Pet Industry Gala




Following a very busy first day at the Western Canadian Pet Industry Trade Show the positive energy and excitement of the day carried over into the evening for the Full House Gala and Fundraiser.  We are delighted to reveal that $5000 was raised to help the Calgary Food Bank purchase supplies to assist pet families in need.


This grand total was made possible in two ways. A portion of ticket sales went directly to the food bank which means our participants, simply by choosing to attend the event, have made a big impact.   Secondly, thanks to industry members and some local businesses we received some wonderful items for our silent auction. In good spirits, guests had their credit cards ready and placed bids for every item on the table  One hundred percent of these proceeds are also going directly to the food bank.  We are proud of our industry colleagues and on a night where we celebrate their dedication to pet families and their communities we could not have asked for more.”

Cyndi Drummond, Development Coordinator for the Calgary Food Bank was on hand to speak about the realities of people who access their services and how at times there are those who feel they have to choose between selecting food for themselves and their pets. Thankfully this is not the case in Calgary and surrounding area. The Food Bank can receive donations earmarked for pet supplies and put them to good use to assist their clients.  A small dedicated corner of their facility allows pet families to pick up supplies that feed their animal family members too.

Every year we connect with a community organization in each of the locations were their trade shows are hosted.  We are looking forward to continuing our community outreach this year in Drummondville Quebec and the Toronto area.   Happy pet families, mean healthy pets.  Keep an eye on our facebook page to see who we are working with next. 


PIJAC CANADA ANNONCE LE TOUT PREMIER GAGNANT DU PRIX DU DÉTAILLANT CANADIEN


POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

4 juin 2017, Calgary Alberta – PIJAC Canada est très heureux d’annoncer que Global Pet Foods – rue St-Mary's à Winnipeg a remporté le premier Prix du bien-être animal c'est l'affaire de tous! dans la catégorie détaillant. Le prix a été remis hier soir lors du Full House Gala au Western Canadian Pet Industry Trade Show devant une foule de plus de 200 professionnels animaliers qui se sont réunis pour célébrer l’événement.

"Propriétaires Chris et Deb Delorme sont une importante présence sur la scène des animaux de compagnie à Winnipeg. Que ce soit dans le parc de chien ou en magasin, ils se concentrent à éduquer leur communauté sur la sécurité et la santé des animaux de compagnie. Ils offrent souvent des dons et organisent des événements d'adoptions et de levées de fonds. La passion pour ce qu’ils font est visible pour tous.", a déclaré Louis McCann, Président de PIJAC Canada lors de la cérémonie de présentation.

Le prix Le bien-être animal c'est l'affaire de tous fait partie d’une campagne de PIJAC Canada pour partager des histoires sur le travail remarquable accompli par les entreprises pour animaux de compagnie au Canada. Le prix vise à souligner le travail de commerces dévoués et passionnés dans les domaines du bien-être animal et de la garde responsable d'animaux. Le but est de mettre en évidence les efforts déployés par les professionnels de l’industrie canadienne des animaux de compagnie et d’inspirer les autres à suivre leurs pas.

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Pour plus d’informations :
Stéphanie Renaud
Coordonnatrice des services aux membres
memberservices@pijaccanada.com


PIJAC CANADA ANNOUNCES FIRST EVER CANADIAN RETAIL AWARD WINNER




FOR IMMEDIATE RELEASE

June 4, 2017, Calgary Alberta – PIJAC Canada is extremely excited to announce that Global Pet Foods – St. Mary’s Street in Winnipeg has won the first ever Animal Welfare is Everyone’s Business Award for Retail.  The award was handed out last night during the Full House Gala at the Western Canadian Pet Industry Trade Show in front of a crowd of over 200 pet professional gathered to celebrate the event.  

“Store owners Chris and Deb Delorme are a fixture on the Winnipeg pet scene.  Whether at the dog park or in store, they focus on educating their community about pet health and safety. They are no strangers to providing donations and hosting adoption and fund raising events.  The passion for what they do is crystal clear.”, said Louis McCann, President of PIJAC Canada during the presentation ceremony.

The Animal Welfare is Everyone’s Business Award is part of an ongoing campaign by PIJAC Canada to share stories about the amazing work being done by pet businesses in Canada.  The award is meant to highlight the work of dedicated and passionate pet retail businesses in the areas of animal well-being and the promotion of responsible pet ownership.  The goal is to publicly shine a light on the efforts of the dedicated professionals in Canada’s pet industry and to inspire others to follow in their footsteps. 

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For more information:
Stephanie Renaud
Member Services Coordinator
memberservices@pijaccanada.com